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  • Photo du rédacteurNordicPat

Mieux marcher : de la technique mais pas que…

J’ai eu la chance de bénéficier des conseils techniques d’Elisabeth Valette, championne de France master cette année, dont j’admire la gestuelle. Il y a encore de la marge de progrès dans ma technique de marche ! J'ai pris conscience, grâce aux deux stages dont je viens de revenir (voir Stages paradisiaques autour de lacs alpins), que j’avais quelques adaptations à gérer et défis à relever. Non pas que j’ai une quelconque ambition de podium, uniquement celle d’optimiser « mon geste » et prendre encore plus de plaisir en marchant.

Parfaire ma technique.

C’est toujours profitable d’avoir un regard extérieur, surtout quand c’est celui d’une technicienne comme Elisabeth. C’est encore mieux photos et vidéos à l’appui et avec une formalisation des objectifs à prendre en compte :



- Améliorer le déroulé du pied. Je savais bien que j’étais perfectible de ce côté-là, je l’avais d’ailleurs travaillé avant le stage (voir Technique de pied ). J’y ai remédié après les premières longueurs de stade mais cela confirme mon constat : j’ai tendance à avoir le pied paresseux et je dois encore y travailler pour que l’attaque talon et la poussée finale soit optimales et surtout naturelles, sans devoir y penser.

- En haut, ça pousse correctement à droite, mais le bras gauche est moins généreux. Ha ça, je ne le savais pas ! J’y ai beaucoup pensé lors du stage suivant, le tour du lac de Serre-Ponçon avec David Deguelle (voir aussi Stages paradisiaques autour de lacs alpins). J’ai eu tout le temps de corriger le tir pendant les 6 jours consécutifs et les 140 km de marche nordique.

- Rétroverser le bassin pour compenser l’hyperlodose qu’Elisabeth a constatée (grosse cambrure au niveau des lombaires). Moi je constate un autre gros souci : une "hyperbidose» qu’il va falloir la combatte aussi : ce qui est creux derrière est rebondi devant ! Bizarre, aucun des coaches (trop bienveillants !?) ne me l’a fait remarquer.

- Mieux synchroniser la pose du talon et du bâton opposé. J’ai trouvé un truc efficace pour ça mais c’est une autre histoire, j’y reviendrai dans un prochain article.


Adapter la taille des bâtons.

Cela fait un moment que je m’interroge sur la taille de mes bâtons (voir Longueur de bâtons et geste nordique). J’avais débuté avec des bâtons de 120 cm et je suis passé à 125, ce qui me donne la sensation d’une poussée plus puissante. Mais j’ai validé un constat pendant ces stages : ils sont un peu trop long.

D’une part ils m’obligent à trop plier le coude au passage de la hanche, d’autre part je dois trop les incliner, bras loin devant et en les posant un peu trop à l’arrière. En plus ils contribuent probablement à me faire monter les épaules. Je vais donc les couper à 123, je pense que je devrais en ressentir le bienfait.


Travailler la mobilité du dos et du bassin.

Il me semble avoir progressé sur le relâchement, c’était bien pire il n’y a pas si longtemps. J’y pense régulièrement en marchant, notamment au niveau des épaules et en tachant d’adopter une petite rotation inversée buste/bassin. Mais je viens de comprendre que, limité anatomiquement, la technique ne suffit pas. Il me faudra travailler la souplesse par des exercices adaptés. Ça, ce n’est pas gagné : autant je pars marcher toujours avec un grand plaisir, autant je dois me faire violence pour me décider à pratiquer seul des exercices d’étirement. Du renforcement musculaire profond (Pilates) me feraient pourtant aussi beaucoup de bien.


Penser diététique

Lors d’un moment "à la ramasse" dans une longue et grosse montée pendant le tour du lac de Serre-Ponçon, je me disais que mes cuisses manquaient de puissance pour soulever ce que j’avais à porter (moi). En poussant la réflexion, j’en suis arrivé à conclure que c’est l’inverse : trop à porter !

C’est décidé, il va falloir que je m’occupe de mon « hyperbidose ». Bouger régulièrement contribue peut-être à la contenir mais ce n’est pas suffisant. J’ai fait l’amer constat que malgré les heures et les kilomètres de marche nordique et de natation enchaînés quotidiennement pendant les 12 jours de mon périple alpin, je n’ai perdu que 1 kg, sans pourtant aucun excès alimentaire ! Ce n’est pas cher payé !!! Qui me jettera la pierre pour les bières aux étapes ? Ce sont peut-être des gênes vikings qui me pénalisent !?

David m’a donné l’envie de manger plus diététique, je viens de faire une razzia sur les rayons fruits et légumes, produits bios et compléments alimentaires variés. Bon, ce n’est pas gagné non plus , là je vais devoir lutter contre mon côté épicurien.

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