Rares sont les marcheuses et marcheurs nordiques, même confirmé.e.s, qui peuvent se targuer d’avoir une technique irréprochable. Malgré l’expérience, des petits défauts ou imperfections sont courants sans même, le plus souvent, qu'on s'en rende compte. Selon nos motivations, on peut s’en satisfaire ou chercher à se perfectionner.
Pour la "beauté du geste", pour l'efficacité de la marche ou pour le respect des règles en compétition, il y a souvent une marge de progrès possible malgré des années de pratique. Mais ce n'est pas si simple, surtout quand les habitudes sont bien ancrées. J'en ai pris conscience récemment, lors des expériences relatées dans ces deux articles :
Si on a envie de progresser, quatre conditions préalables me semblent incontournables pour corriger une erreur -je dirais plutôt modifier une habitude- : 1 : En prendre conscience.
C'est probablement le plus difficile. D'où l'intérêt d'un œil extérieur avisé et l'utilité d'un coach qualifié quand on a la chance d'en avoir un.
2 : Avoir assez d'humilité pour accepter de se remettre en cause. 3 : Faire l'effort nécessaire pour induire le changement en vue d'un progrès. 4 : Persévérer pour trouver un "nouvel état naturel". Cela dit, ce n'est pas mal non plus de faire preuve d'un peu d'indulgence avec soi-même en acceptant ses petites imperfections. Finalement, pour la marche nordique, l'important reste de se faire plaisir, y compris avec "le beau geste" quand on ne fait pas de compétition et de ne pas tricher quand on en fait.
Très intéressant ... dommage que l’écriture inclusive qui perturbe plus qu’elle n’apporte et qui de plus est interdite, soit, partiellement et non toujours, utilisée dans ce texte ...