Que ce soit dans le cadre d’une compétition ou même simplement à l’occasion d’une sortie habituelle, on peut avoir besoin -ou envie- d’augmenter sensiblement son rythme habituel de marche.
A l’occasion d’une récence séance de ‘’fractionné’’ (12x 1mn vite / 1mn lent) proposée par notre coach, j’ai une nouvelle fois pris conscience d’un point fondamental qu’on a tendance à oublier (moi en tous cas).
Le principe du fractionné (surtout avec une répétition de 12 fois) est de marcher sensiblement plus vite qu’à allure habituelle, mais pas au maximum de ses possibilités pour pouvoir tenir le rythme jusqu’ à la dernière séquence. Me sentant bien après la 9ème, je décide d’accélérer encore un peu sur les 3 dernières. Le coach m’interpelle pendant la 11ème : ‘’ne te crispe pas !’’. C’est vrai que, quand ‘’je mets la sauce’’, j’ai tendance à me raidir, déjà que la souplesse naturelle n’est pas mon fort… Discipliné, je continue à conserver le rythme sur la dernière mais en essayant d’être plus relâché.
Résultat des courses -implacable- après l’entrainement grâce aux courbes données par mon appli Garmin : vitesse entre 7,5 et 8 km/h sur les premières séries, 8,6/8,7 sur les 10 et 11ème… et 9 sur la 12ème sans chercher à accélérer mais en étant plus relâché (sans augmentation du rythme cardiaque pour autant).
Alors oui le relâchement, qui induit un geste plus fluide, est bien un facteur de performance, autant que l’énergie qu’on déploie pour aller vite.
C’est d’autant plus vrai que l’effort doit être maintenu longtemps. Finalement c’est comme en mécanique, il vaut mieux avoir un moteur bien huilé qui tourne rond qu’une mécanique qui grince poussée à fond. Et en plus, il y a moins de risque d’usure ou de casse.
L’autre aspect, que j’avais aussi évoqué dans le post tu t’es vu quand tu marches ?, est l’amplitude, tant dans le mouvement des bras que celui des jambes. Là aussi le relâchement est fondamental pour maintenir un geste efficace : comme en voiture, il vaut mieux rester en 5ème pour maintenir une bonne vitesse de croisière que rétrograder.
Mince, j’ai oublié ça dans ma séance de fractionné. Que c’est dur de penser à tout !
Merci coach.
Merci Jean-Marie.
Oui je pense en effet que la tête (le mental et les "consignes" qu'elle passe au corps) a aussi son importance. C'est souvent un point oublié dans les entraînements. Et quand je marche tranquillement -le plus souvent-, sans objectif de performance, l'esprit participe autant que les sensations physiques au plaisir de marcher nordique.
Belle marches à toi et aux amis de ton club.
Je partage cette réflexion.....
En tant que coach, je vais travailler avec mes amis le relâchement et la détente. Je comprends le sens de ce que tu décris!
En tant que marcheur, quand je marche seul et en pleine conscience, je me relâche et peu à peu le pas s'allonge, c'est plus facile!. Je respire mieux etc...
En y ajoutant un peu de visualisation, les geste est parfait et la pénalité (si on est compétiteur) est impossible. le pas s'allonge et l'amplitude des bras aussi. ce sui est en bas est en haut!
Merci à toi Pat et à ton coach!