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  • Photo du rédacteurNordicPat

Blessures en MN : petit risque, petit bobo




Les blessures sont plutôt rares en marche nordique sauf accident. Une chute, une cheville qui part de travers, oui cela peut arriver mais reste plutôt exceptionnel et en général sans gravité. Le marcheur nordique n'est pas pour autant à l'abri de petites blessures, notamment liées à une fatigue musculaire.



J'en ai fait l'expérience : Presque 4 ans de marche nordique sans blessure, eh bien voilà, c'est fait ! J'en ai témoigné dans coeur cuisses et mollets. Et pourtant, les blessures tendino-musculaires, je connais bien, j'ai beaucoup donné en course à pied : tendinites aux tendons d'Achille, lésions musculaires à répétions (ischio-jambiers, quadriceps, mollets), jusqu'à devoir arrêter définitivement de courir. Une grande déception qui m'a donné en contrepartie l'opportunité de découvrir la marche nordique. Seuls mes tendons d'Achille m'ont encore un peu "titillés", non pas à cause de la marche mais en raison de séances de PPG (en salle en hiver) : des exercices de bondissement m'ont à nouveau "flingué" les tendons, mais pas au point de devoir arrêter de marcher, et ça s'est passé avec le temps, sans interruption. Ouf !


C'est l'une des grandes vertus de la marche nordique, surtout par rapport à la course à pied : moins de blessures, moins graves et moins pénalisantes grâce à une pratique beaucoup moins traumatisante. Et pourtant il n'est pas impossible de se blesser comme je viens de le constater. Une "montée en charge" depuis quelques semaines en distance (d'une 40aine de km hebdomadaires à plus de 60) et en intensité (une séance de factionné court en VMA + une de fractionné long dans la semaine, voir Rythme cardiaque seuils et variété), une fatigue musculaire qui s'installe, le poids des ans... et hop, voilà une grosse douleur musculaire qui fuse dans mon mollet droit, dès le départ d'une sortie pourtant tranquille ! La sortie se poursuit sans trop de difficulté en faisant attention, mais le reste de la journée et le lendemain se passent en boîtant bas, le mollet très douloureux : la contracture est en fait une petite lésion. En course à pied, c'était encore parti pour 3 à 6 semaines d'arrêt total. En marche nordique, ce mardi (pour une blessure le samedi), j'ai pu faire une nouvelle marche qui, en plus, m'a beaucoup apporté. Compte rendu :


Je pars pour une sortie solitaire en "mode cool", pour voir. Mon mollet est légèrement sensible mais pas vraiment douloureux. Je vais y aller très doucement, pour tester, sur un parcours sans difficulté. Je vais en profiter pour marcher en souplesse, en pensant surtout à la fluidité, à l'amplitude des mouvements et en utilisant au maximum la poussée des bâtons pour alléger le travail des jambes.

Je me sens trop bien : "ça déroule" en toute facilité, même pas mal au mollet, le rythme cardiaque au plus bas : 117 en moyenne sur la sortie alors que ma plage d'endurance active se situe entre 125 et 142. Et pourtant, des coups d'œil à ma montre m'indiquent que je marche quand même à 6,5 km/h de moyenne (on avance le plus souvent moins vite en groupe). Ça me conforte dans l'idée qu'une marche fluide, sans forcer, est efficace.

En l'absence de douleur au mollet, avec d'excellentes sensations, le soleil et une playlist 100 % Michael Jackson pour m'accompagner, je décide de prolonger le plaisir : les 10/12 km que j'avais initialement prévus se transforment en 16 km… de pur plaisir. Sans doute que le rythme des musiques de Michael Jackson, Clap... Clap... Clap..., m'a bien porté. Et quant aux mesures de restriction sanitaire, pas de souci, même avec les Jackson Five on n'était pas plus de 6 !


Voilà une des raisons pour lesquelles je suis maintenant un inconditionnel de la marche nordique : je serais aujourd'hui en train de me morfondre si j'étais resté un coureur à pied. Mais je retiens quand même les leçons : rester raisonnable dans la progressivité des entraînements et ne pas négliger la récupération, même en marche nordique.


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